Vampire Academy, Tome 1,5
Par Richelle Mead
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Film :
Vampire Academy, Tome 1 - Soeurs de Sang : http://theworldbookofamaliaandmoon.blogspot.ch/2014/12/vampire-academy-tome-1-soeurs-de-sang.html
La première rencontre entre Dimitri et Rose du point de vue de ce dernier.
" Dimitri ! "
Je me tournai instantanément au son de mon nom,
vers le visage d'un gardien dans l'ombre, avant de lui jeter un regard noir.
Que pensait-il ? Ce soir, tout le monde devais être discret. Ce n'avait pas
d'importance qu'il soit jeune et tout simplement heureux de sa première grande
mission .Il n'y avait pas de place pour les erreurs, pas quand c'était la seule
pause que nous avions eu depuis plus d'un an. Réalisant son erreur, il me
chuchota, en tapotant son oreille:
" Désolé, le casque ne marche pas. Nous
sommes arrivés à la maison, et elles sont déjà parties. Elles doivent avoir été
prévenu de notre arrivé."
Comme son enthousiasme était revenu, le jeune
gardien - Laurence - commençait à parler rapidement.
"J'y pensai, justement. Elles ont
probablement tout un réseau de personnes qui travaillent avec elles ! C'est logique,
non? Sinon, comment ont-elles réussi à rester en avance sur nous depuis si
longtemps ? On ne sait pas à quelle profondeur cette conspiration va ! Nous
pourrions être confrontés à une armée ce soir! "
Je n'ai rien dit, réfléchissant à ses paroles. Tout
le monde se demandai comment deux adolescentes avait réussi à échapper aux
gardiens pendant deux ans, surtout quand l'une d'eux était une princesse
privilégiée Moroi, et l'autre une dhampire délinquante, avec le dossier
disciplinaire le plus remplit de l’école. Quand, l'année dernière, j'avais
rejoint le personnel enseignant de Saint-Vladimir et appris l'affaire de la
princesse, j'avais été surpris que les filles leurs avaient échappés depuis si longtemps.
Être en relation avec d'autre personnes pourrait expliquer comment elles
étaient restés cachés sans se faire prendre ... et pourtant, dans toutes les
collectes de données, il n'y avait eu aucune preuves qu'elles complotaient avec
des complices, et encore moins " tout un réseau’’ ou ‘’armée. "
Mon silence rendit Laurence nerveux, et il s’arrêta
de sourire. Je lui dis:
"Il y'a peu de chances pour que ce soit le
cas."
" Dimitri ? " Une voix féminine
crépitait dans mon écouteur. «Nous les voyons. Elles approchent de l'intersection
de Brown et Boudreaux, au nord >>.
Sans un mot de Laurence, je me suis tourné et me
suis dirigé vers les rues indiquées. Je l'ai entendu me courir après, mais son
rythme était plus lent, et il peinait à me suivre. J'ai tenté de ralentir mon
rythme cardiaque, qui avait augmenté, mais c'était difficile. C'était elles. C'était
elles. Nous pourrions enfin avoir Vassilissa Dragomir, la princesse disparue,
dernière de sa lignée. Même si je savais le travail de gardien honorable - y
compris l'instruction des futurs tuteurs -, une partie de moi avait désiré
quelque chose de plus à Saint- Vladimir. Quand j'avais appris la disparition de
la princesse Dragomir, j'en avais fait un projet personnel, fouillant la ou les
autres pensait que les pistes étaient impossibles.
Moi ? Je ne connaissais pas le mot
"impossible"
J'ai ralentis mon rythme alors que l'intersection approchait,
permettant à Laurence de me rattraper. Une analyse rapide m'a révélé les formes
sombres d'autres gardiens, qui se cachent dans l'ombre. C'était l'endroit
qu'ils avaient choisi pour l’interception. Rapidement, je suis descendu de la
route et me suis caché derrière un arbre, exhortant Laurence à faire la même
chose avec un mouvement de la tête. Nous n'avons pas eu à attendre longtemps. Au
bout de quelques minutes, j'ai vu deux formes féminines qui approchaient, l'une
s'appuyant sur l’autre. Au début, j'ai pensé que c'était la Dhampire qui aidait
la princesse, mais il se révéla que c'était exactement le contraire.
Je n'avais pas le temps de réfléchir à cette bizarrerie.
Je sorti rapidement de ma cachette et bloqua leur chemin. Elles se sont
arrêtées, et quel que soit la faiblesse de la Dhampire, elle avait maintenant
disparu… Elle attrapa la princesse rudement par le bras et la tira en arrière,
de sorte que son corps la protège. Autour de nous, d'autres gardiens les encerclèrent,
mais n'avancèrent pas, attendant mes ordres. Les yeux noirs de la jeune fille
Dhampire glissa sur eux, mais elle choisit de garder toute son attention sur
moi.
Je ne savais a pas quoi m'attendre avec elle. Je
m'attendais peut être à ce qu'elle tente de s'enfuir, ou à ce qu'elle mendie sa
liberté. Au lieu de cela, elle s'est déplacée dans une position encore plus
défensive en face de la princesse et parlait d'une voix pleine de menaces:
‘’ Laissez-la tranquille. Ne la touchez pas. "
La jeune fille, désespérément surpassés, était
toujours défiante, comme si c'était moi qui étais dans une situation désavantageuse.
J'étais surpris. Très surpris. Et, en regardant cette Dhampire, j'ai soudain
compris avec une parfaite clarté la façon dont elles nous ont échappé pendant
si longtemps. Un réseau de complices ? Une armée ? Laurence était un imbécile. La
princesse n'a pas besoin d'un réseau ou de l’armée, pas quand elle avait eu
cette protectrice.
Rose Hathaway.
Il y avait une passion et une intensité dans es
mouvement, s'en était presque palpable. Tout son corps tendu à l’extrême, elle
me fixa durement. Elle possédait un courage et une assurance hors norme, et je
ne m'en étais pas rendus compte, probablement parce que je ne pouvais pas voir
au-delà de son dossier de délinquante. Mais il y avait une lueur dans ses yeux,
qui me disait que ce n'était pas une plaisanterie, qu'elle devrait mourir mille
fois avant que quelqu'un puisse nuire à la princesse dans son dos. Elle me
faisait penser à un chat sauvage acculé, élégant et beau, mais tout à fait
capable de griffer votre visage pour vous provoquer.
Et oui, même dans ce mauvais éclairage, je pouvais
voir qu'elle était belle - et mortelle. Ses photos ne lui en tenaient pas
rigueur. Longs cheveux noirs qui encadraient un visage rempli de la beauté dont
un homme ne pourrai pas résister. Ses yeux, si plein de haine pour moi, la
rendait quand même séduisante. Elle pouvait bien être désarmée, mais Rose
Hathaway était en possession de nombreuses armes.
Je ne voulais pas lutter contre elle, et tendit
les mains dans un geste de apaisant, tandis que je faisais un pas en avant.
" Je ne vais pas…"
Elle attaqua.
Je l'avais vu venir, et avait largement le temps
de réagir. Avais-je été surpris? Probablement pas. Comme je l'avais remarqué,
il était clair que Rose était prête à faire n'importe quoi, et combattre
n'importe qui, pour protéger son amie. Je l'admirai, mais ça ne m'avait pas empêché
de la bloquer. La princesse était toujours mon objectif ce soir. Et bien que
Rose puisse avoir de la passion et du défi, son attaque était maladroite et
facile à détourner. Elle avait disparu trop longtemps de la circulation, ne
s'était pas assez entrainée. Puis, elle a commencé à tomber. D’instinct, j'ai
tendu la main et l'ai attrapée avant qu'elle ne puisse toucher le sol, gardant
mon équilibre sur mes pieds. Sa longue chevelure avait glissée de son visage,
révélant deux marques sanglantes sur le côté de son cou. Une autre surprise
pour moi, mais cela expliquait sa fatigue et son teint pâle. Apparemment, son
dévouement à la princesse allait au-delà de sa défense. Remarquant mon examen,
elle a ramenée quelque mèche de cheveux devant elle, embarrassée.
Malgré le désespoir de sa situation, je pouvais
voir son corps souple se préparer à une autre attaque. Je me raidis en réponse,
même si je ne voulais pas que cette fille courageuse, belle et sauvage soit mon
ennemi. Je la voulais comme ... quoi? Je n'étais pas sûr. Quelque chose de plus
qu'une bagarre sur une rue Portland. Il y avait trop de potentiel en elle. Cette
fille pourrait être imparable si ses talents étaient bien cultivés. Je voulais l’aider.
Mais devais l'arrêter si je voulais le faire
Soudain, la princesse Vassilissa saisit la main de
son ami.
" Rose. Ne fait pas ça ".
Pendant un moment, rien ne se passa. Puis, lentement,
la tension et l'hostilité s'éloigna du corps de Rose. Mais pas tout. Il y avait
encore une lueur dangereuse dans ses yeux, qui me tenait sur ses gardes. Le
reste de son langage corporel dit que même si elle n'avait pas exactement admis
sa défaite, elle avait concédé à une trêve, tant que je ne lui ai donné aucune
raison de s’alarmer.
Je n'en avais pas l'intention.
Convaincu qu'elle s'était calmée - au moins
momentanément - j'ai trainé mes yeux sombre et concentré sur la princesse.
Après tout, emballement ou non, Vassilissa Dragomir était la dernière d'une
lignée royale, et certains protocoles devaient être suivis. Je m’inclinai
devant elle.
" Mon nom est Dimitri Belikov. Je suis venu
pour vous ramener à l'Académie de Saint-Vladimir, princesse ".
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